Ravalement de façade : étapes & réponses à vos questions
Un ravalement de façade ne se limite pas à une simple remise en beauté : c’est une opération réglementée qui protège, valorise et modernise votre logement. Entre diagnostic, choix du revêtement, obligations administratives et aides disponibles, mieux vaut être bien informé avant de se lancer. Ce guide répond aux questions essentielles pour réussir vos travaux.
Au programme, BS Entreprise, notre entreprise de rénovation à Reims vous explique :
- Étapes du ravalement
- Intérêt et bénéfices
- Obligations légales
- Choix des revêtements
- Prix et aides possibles
Table des matières
Quelles sont les étapes clés d’un ravalement de façade ?
Devis signé, aides validées et entreprise retenue : le chantier peut démarrer. On commence par un diagnostic complet, puis la préparation des murs. Un nettoyage à haute pression est généralement privilégié ; pour les façades très encrassées, des procédés chimiques adaptés peuvent être retenus.
Viennent ensuite les réparations et traitements. Les traces de mousse ou de champignons sont éliminées, les supports asséchés puis protégés par un traitement hydrofuge. Les fissures non structurelles sont comblées avec un mastic approprié ; en présence de désordres structurels, on traite d’abord la cause avant d’envisager le ravalement.
Si une isolation thermique par l’extérieur (ITE) est prévue, le système isolant est posé à ce stade pour recevoir l’enduit, un parement ou un bardage selon le choix esthétique et technique.
La finition clôt l’opération. Pour un ravalement à l’enduit, trois passes se succèdent : couche d’accrochage (gobetis), sous-enduit de dressage pour retrouver la planéité, puis enduit de finition — l’occasion de définir l’aspect et le grain souhaités pour redonner son allure à la façade.
Pourquoi ravaler sa façade ? Quelques bénéfices clés
Rénover une façade à Reims, c’est d’abord valoriser le bien : aspect soigné, meilleure attractivité à la vente comme à la location.
C’est aussi protéger le bâti. Sans entretien, l’humidité s’infiltre. Les signaux d’alerte ? Mousses, lichens, cloques, fissures.
Ces travaux sont l’occasion d’améliorer l’isolation en ajoutant une ITE sur les murs extérieurs : confort renforcé et consommations réduites.
Côté règles, certaines communes imposent un ravalement décennal (ex. Paris). Pour savoir si vous êtes concerné, renseignez-vous en mairie.
Obligations administratives : quelles sont les choses à respecter ?
Avant de choisir la teinte de votre enduit, commencez par consulter le PLU de votre commune ou intercommunalité. Certaines palettes de couleurs peuvent être imposées (comme pour les volets) et le service urbanisme fournit généralement les nuanciers autorisés. Idem si vous changez le revêtement de votre façade (bardage, parement, etc.) : vérifiez que le PLU l’autorise.
Une fois l’entreprise retenue, déposez une déclaration préalable (DP) en mairie. Le délai d’instruction est d’environ 1 mois, plus long en abord de monuments historiques. Après accord, vous recevez un arrêté et devez afficher la non-opposition sur le terrain ; un recours des tiers restes possible pendant 2 mois — mieux vaut attendre la fin de ce délai avant de démarrer.
La DP accordée, déclarez l’ouverture de chantier (DOC) en mairie (sur place ou en ligne) : vous disposez de 3 ans pour engager les travaux. En fin de chantier, déposez la DAACT (déclaration attestant l’achèvement et la conformité).
Enfin, si des échafaudages empiètent sur le domaine public, l’entreprise doit demander une autorisation d’occupation temporaire auprès de la mairie.
Nous sommes présents dans toute la Marne
Diagnostic préalable : étape clé avant rénovation ou ravalement
Les deux notions se ressemblent, mais ne recouvrent pas la même réalité. La rénovation vise surtout un nettoyage de la façade (mousses, lichens, salissures). Un traitement inadapté peut abîmer le support et faire apparaître des microfissures : mieux vaut confier l’opération à des professionnels. À l’inverse, le ravalement est une intervention plus lourde : on dépose l’ancien revêtement, puis on en applique un nouveau.
Avant toute décision, un diagnostic par un façadier est indispensable. Après examen du bâti, il détermine les réparations à prévoir, sélectionne les matériaux et produits compatibles avec votre support et précise la nature du revêtement existant. Ce bilan permet de choisir la méthode la plus sûre et d’assurer une remise en état durable.
Quel revêtement choisir pour votre façade ?
La peinture
En rénovation légère, la peinture n’est envisageable que sur une façade saine, propre et bien préparée (nettoyage préalable indispensable). Ensuite, deux options : l’appliquer directement sur le support (brique, béton, bois) ou recouvrir un enduit déjà en place.
Le bardage
Vous voulez le rendu du bois sans sa patine grisée ? Tournez-vous vers des lames imitation bois : fibres-ciment, PVC ou composite (env. 50 % PVC / 50 % bois). À noter : le composite est peu vertueux, car non recyclable à ce jour. Le bardage bois massif reste l’option traditionnelle, mais il grise naturellement au bout d’une dizaine d’années.
L’enduit
Revêtement de façade couramment nommé crépi, l’enduit s’applique sur la plupart des supports minéraux : brique, béton ou pierre. Côté rendu, vous pouvez opter pour une finition projetée, écrasée, grattée ou talochée, avec un grain plus ou moins marqué et une teinte choisie au nuancier.
Le parement
Façade en béton, mais envie d’un rendu pierre ancienne ou brique ? Choisissez le parement : des plaquettes décoratives qui reproduisent fidèlement la pierre, se collent au mur puis se jointent. Pose simple et réaliste en extérieur ; évitez toutefois les modèles en plâtre, réservés à l’intérieur.
Combien faut-il compter pour un ravalement de façade ?
Pour comparer les tarifs, commencez par solliciter plusieurs devis auprès d’entreprises locales. Le montant dépendra surtout de la surface à traiter, de l’état des murs, du support (brique, parpaing, pierre), du revêtement choisi et de l’accès au chantier.
À titre indicatif, un ravalement se situe entre 30 et 100 €/m². Exemple courant : un RPE (revêtement plastique épais) appliquée sur un mur en parpaing se chiffre généralement autour de 50–60 €/m².
Côté fiscalité, vous pouvez bénéficier d’une TVA réduite à 10 % — et même 5,5 % si une ITE est réalisée dans le cadre du ravalement.
Aides possibles
- MaPrimeRénov’ : éligible en cas d’isolation thermique par l’extérieur.
- ANAH : subventions pouvant atteindre jusqu’à 50 % du coût des travaux (selon critères).
- Primes de la DDE (selon dispositifs locaux).
- Aides des collectivités : commune, département, région.
N’hésitez pas à confronter plusieurs propositions détaillées pour valider prix, méthode et garanties.

Rédacteur pour le blog de BS Entreprise