BS Entreprise Reims & Châlons

Comment bien rénover votre plomberie ?

20 novembre 2025
Par Clément Desanghère

Rénover sa plomberie, c’est garantir confort, sécurité et durabilité à son logement. Qu’il s’agisse de prévenir les fuites, moderniser les matériaux, revoir les évacuations ou remplacer des équipements vieillissants, une rénovation bien pensée évite les mauvaises surprises et valorise votre habitation.

Pour réussir vos travaux, mieux vaut connaître les bons réflexes, les erreurs à éviter et les matériaux à privilégier avant de passer à l’action. Voici les points essentiels pour entreprendre sereinement la rénovation de votre plomberie, présentés par notre entreprise de rénovation à Reims :

  • Repérer l’usure tôt
  • Diagnostiquer le réseau
  • Moderniser les matériaux
  • Éviter erreurs courantes
  • Anticiper le budget

Table des matières

Pourquoi faut-il soigner dès le départ son installation de plomberie ?

On pense souvent à la plomberie uniquement quand une fuite, un dégât des eaux ou une panne survient. Pourtant, repérer les premiers signes d’usure dans votre logement permet d’éviter de gros sinistres. Même sans être plombier, on peut déjà faire un premier état des lieux si l’on sait quoi observer : tuyaux, joints, robinetteries, traces d’humidité, corrosion

Ensuite, l’idéal reste de faire valider ce diagnostic par un professionnel, qui confirmera les priorités de travaux.

Repartir sur de bonnes bases, c’est aussi connaître les règles actuelles et l’évolution des matériaux. Les anciennes conduites en plomb, par exemple, sont désormais remplacées par des réseaux en matériaux plastiques spécifiques. Il est important d’identifier les différents éléments de l’installation (canalisations, évacuations, collecteurs, vannes, etc.) et de comprendre à quoi ils servent pour pouvoir planifier une rénovation cohérente et durable.

À quel moment faut-il envisager une rénovation de plomberie ?

Il est important de repérer à temps les signes qui doivent vous alerter. Traces d’humidité dans la salle de bain ou la cuisine, murs qui gondolent, taches au plafond : tout cela peut trahir une fuite sur une canalisation encastrée. De même, des tuyaux rouillés, des soudures fissurées ou des raccords qui ne tiennent plus sont des indices clairs qu’une rénovation ne doit plus être repoussée.

Ignorer ces signaux, c’est prendre le risque d’un dégât des eaux chez vous… voire chez vos voisins.

Il n’existe pas de “bonne période” pour refaire sa plomberie : la moindre anomalie doit vous pousser à appeler un plombier certifié, qui pourra poser un diagnostic précis, mesurer l’ampleur des travaux et vous donner une estimation de budget réaliste.

Quels sont les éléments à rénover dans la plomberie ?

Contrôler l’ensemble du réseau d’alimentation en eau

Le diagnostic est la première étape indispensable lorsque l’on souhaite remettre une installation de plomberie à niveau. Il permet d’évaluer l’ensemble du réseau : commandes de chauffage, robinetterie, ballon d’eau chaude, ainsi que l’état général des canalisations ou de la douche/baignoire. Rien ne doit être laissé au hasard.

Le diagnostic débute toujours au niveau du compteur électrique, point de départ de votre réseau : un entretien régulier et une vérification sont essentiels pour maîtriser votre consommation.

Les vannes et robinets d’arrêt doivent également être manipulés pour éviter qu’ils ne se bloquent, et les éléments souvent oubliés, comme le réducteur de pression, méritent une inspection attentive.

Vient ensuite l’examen de la robinetterie : chaque robinet doit fonctionner sans résistance, sans goutte-à-goutte ni débit anormal. Testez aussi l’eau en la récoltant dans un récipient : une mauvaise odeur ou un goût désagréable peut révéler un problème plus profond.

Parfois, un simple filtre suffit ; dans d’autres cas, un remplacement complet de la tuyauterie peut s’avérer nécessaire.

Repenser les arrivées et évacuations d’eau de la cuisine

Dans une cuisine, la priorité reste la fonctionnalité. Rénover la plomberie implique souvent un budget conséquent, entre modification du réseau et pose de nouveaux équipements.

Il est donc crucial de bien penser le parcours de l’eau : utilisez coudes et dérivations en “T” pour alimenter évier, lave-vaisselle – et éventuellement lave-linge – en les positionnant côte à côte, dans le même alignement. Le résultat sera plus pratique et visuellement plus propre.

Adoptez la même logique dans la salle de bain : placez la douche dans un angle, la baignoire d’un côté, puis la vasque et les WC de l’autre, de façon à limiter les tuyaux visibles et à faciliter la circulation de l’eau.

Pensez à installer une vanne d’arrêt dédiée, facilement accessible, pour pouvoir isoler la pièce en cas de réparation. Enfin, vérifiez que les évacuations de la cuisine comme de la salle de bain respectent une pente minimale de 1 à 3 %, indispensable pour que les eaux usées s’écoulent correctement sans stagnation.

Détecter et corriger toute fuite éventuelle

Une fuite d’eau, même minime, peut faire grimper votre consommation de 15 à 20% sans que vous vous en rendiez compte. Concrètement, un robinet qui goutte peut vous coûter près de 100 € par an, et une chasse d’eau défectueuse peut alourdir la facture d’environ 600 €. Et ce ne sont pas les seules sources possibles : tout le réseau peut être concerné.

Pour repérer un problème, relevez votre compteur le soir, une fois tous les points d’eau inutilisés, puis de vérifier les chiffres au réveil. Si le compteur a tourné alors que personne n’a tiré d’eau, il y a fort à parier qu’une fuite se cache quelque part.

Même principe pour les WC : laissez le réservoir se remplir complètement, fermez le robinet d’arrivée, attendez quelques heures puis contrôlez le niveau. S’il a baissé, la chasse fuit. Et si vous ne voyez rien d’anormal mais que le compteur s’emballe, mieux vaut faire intervenir un plombier.

Après réparation, l’installation d’un détecteur de fuite permet de réagir plus vite et d’éviter de nouvelles mauvaises surprises sur la facture.

Comment bien sélectionner vos matériaux et équipements de plomberie ?

Une fois vos travaux de plomberie définis, il est important de veiller à la qualité des matériaux et équipements pour obtenir une installation fiable, pratique et durable.

Mieux vaut privilégier des produits certifiés NF ou QB : ces labels garantissent qu’ils ont été testés par des organismes indépendants, avec des exigences élevées en matière de solidité et d’étanchéité. Ils coûtent souvent un peu plus cher, mais tiennent mieux dans le temps.

À l’inverse, le simple marquage CE indique seulement le respect des exigences minimales européennes, sur la base d’une déclaration du fabricant.

Côté canalisations, plusieurs options existent :

  • Cuivre : très robuste et étanche, il offre une longévité importante, mais nécessite des soudures lors de la pose.
  • PER multicouche : il concurrence aujourd’hui le cuivre, se pose sans soudure et peut être cintré facilement grâce à sa mémoire de forme.
  • PVC : peu coûteux et résistant, il est surtout utilisé pour les évacuations et les accessoires (coudes, tés, siphons, manchons, raccords mâle/femelle). Il se découpe aisément à la scie et se colle avec une colle PVC adaptée.

 

N’hésitez pas à demander à une entreprise de rénovation RGE quel matériau il prévoit d’utiliser et pourquoi, afin de comprendre les choix techniques. Pour la robinetterie, optez de préférence pour des mitigeurs disposant d’un classement ECAU (Écoulement, Confort, Acoustique, Usure) : cela vous assure des modèles économes en eau, confortables à l’usage et peu bruyants.

Quels sont les pièges à éviter pendant vos travaux de plomberie ?

En rénovation de plomberie sanitaire, quelques faux pas peuvent rapidement faire exploser la facture ou créer des problèmes récurrents.

Commencer les travaux sans avoir contrôlé l’état réel des canalisations, du réseau de chauffage ou du ballon d’eau chaude, c’est prendre le risque d’intervenir au mauvais endroit ou de passer à côté d’un défaut important.

Autre écueil : économiser sur la qualité du matériel. Des tuyaux, robinetteries ou raccords bas de gamme augmentent les risques de fuites, de pannes et d’usure prématurée. Enfin, se lancer sans plan précis (implantation des appareils, emplacement du cumulus, passage des évacuations, etc.) entraîne souvent retards, modifications en cours de route et surcoûts évitables.

Une rénovation réussie passe d’abord par un diagnostic sérieux, des équipements fiables et une préparation minutieuse.

Comment évaluer le budget nécessaire à vos travaux ?

Qui doit assumer le coût des travaux : propriétaire ou locataire ?

La question de la prise en charge des travaux de plomberie-chauffage dépend à la fois de la loi et de l’origine du problème.

Le propriétaire a l’obligation de proposer un logement « décent », avec une installation sanitaire et de chauffage en bon état de fonctionnement. Le locataire, lui, doit assurer l’entretien courant et utiliser correctement les équipements pour éviter qu’ils ne se dégradent prématurément.

Si une panne ou un dégât résulte d’un manque d’entretien ou d’une mauvaise utilisation par le locataire, les réparations sont en principe à sa charge, et le bailleur peut retenir le coût sur le dépôt de garantie, justificatifs à l’appui.

À l’inverse, lorsque les désordres proviennent de la vétusté du logement ou d’une installation non conforme, le propriétaire doit intervenir pour remettre le bien en état.

En cas de non-respect des critères de décence, le locataire peut formaliser ses remarques par écrit. Dans tous les cas, un entretien régulier reste le meilleur moyen de préserver le confort, la sécurité et la valeur du logement.

Combien faut-il compter pour ces travaux ?

Le budget à prévoir dépend surtout de l’ampleur du chantier. Pour une petite rénovation de plomberie (quelques modifications ciblées, remplacement partiel de la robinetterie ou d’un appareil), l’enveloppe reste généralement maîtrisable.

En revanche, dès qu’il s’agit de repenser toute l’installation – déplacement ou création d’arrivées/évacuations d’eau, changement complet des canalisations, équipements sanitaires neufs dans la cuisine et la salle de bain – la facture peut grimper très vite. Vous pouvez financer ces travaux de rénovation avec votre épargne, via un crédit travaux auprès de votre banque ou en mobilisant des aides financières.

Pour savoir à quoi vous avez droit, rapprochez-vous de votre ADIL (Agence Départementale d’Information sur le Logement), qui pourra vous orienter sur les dispositifs existants, notamment si vous réalisez un bouquet de travaux (isolation + plomberie-chauffage, par exemple).

Des simulateurs en ligne comme France Rénov’ permettent aussi d’estimer le montant potentiel des aides avant de vous lancer.

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Photo Clément Desanghère rédacteur BS Entreprise
Article écrit par
Clément Desanghère

Rédacteur pour le blog de BS Entreprise